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Montazels

Montazels est une commune française, située dans le département de l’Aude en région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées.

Ses habitants sont appelés les Montazelois.

Longée par la rivière Aude, ancienne Atax, la commune de Montazels est située sur la pente d’une colline orientée à l’est, dominée par le Mont Sec et s’étendant sur un large plateau du côté du couchant. Montazels s’élève au-dessus du village de Couiza avec vue directe sur les villages voisins de Rennes-le-Château et Coustaussa.

Fréquenté dès la préhistoire, l’origine de Montazels semble être affirmée depuis l’époque romaine. La contraction de sa toponymie serait issue du nom d’une villa gallo-romaine située sur son territoire actuel. J. Astor1 fait dériver le toponyme Montazels du latin monticellus signifiant le petit mont le montceau, il cite les formes anciennes Montcol en 1004 et Montazellis en 1319. L’église paroissiale dédiée à sainte Cécile (Sainte Cécile de Montcol ou de Soroque) est mentionnée dans les sources dès 10042. (L’église actuelle a été construite à la fin du XVIIe siècle, le registre des Baptêmes Mariages et Sépultures de cette période, conservé aux Archives Départementales, signale que les enfants nés à Montazels, à ce moment-là, sont baptisés à Couiza, l’église du village étant en construction). En 1319, la notion de « castrum de Montazel » 3 est mentionné pour la première fois dans les sources.

Cros Mayrevieille relève dans son « histoire du comté de Carcassonne »4, le manuscrit 9551, folio 278, daté de 1235 à 1589, qui mentionne « la ville de Montazels en Rodès ». Montazels apparaît également dans « l’assiette diocésaine » de 1594 et dans « la recherche diocésaine d’Alet », conservées aux archives départementales de l’Aude (Carcassonne), série C. En 1781, Montazels est également mentionné dans les archives diocésaines de la commune d’Alet. Vulgairement, nous pouvons trouver la dénomination de : Montazèls5.

Louis Fédié dans son ouvrage: « Le comté de Razès et le diocèse d’Alet » 6 nous dit: « Montazels est un ancien monastère bâti sur un pli de terrain qui domine les bords de l’Aude » et  » fut probablement fondé par les religieux du couvent de Saint-Polycarpe » (canton de Saint-Hilaire, Aude). (Fédié a pu se tromper, l’abbaye de Saint Polycarpe possédait effectivement un prieuré sur les bords de l’Aude au lieu-dit Sainte Croix, près du ruisseau de Cascabel, sur l’actuel territoire communal. On y trouve encore les ruines d’une ancienne église). Placé sous l’autorité de Bernard Aton vicomte de Carcassonne et de Razès, l’ancien couvent fut fortifié par l’un des seigneurs qui se vit attribuer les terres de Montazels, à titre de fief, par Bernard Aton.(On peut douter de l’existence de ce couvent fortifié. De nos jours une rue du vieux village porte le nom de « rue de la trigasallo » les vieux habitants prétendent que ce nom dériverait de l’occitan trigar signifiant trier car autrefois les paysans venaient, disent-ils, y récupérer les brebis qu’ils avaient confié au berger communal. En fait le compoix de Montazels de 1700 (consultable aux Archives Départementales) donne de ce toponyme une forme plus intelligible : « tras la sallo » qui signifie « derrière la Salle ». La Salle était vers le Xe siècle un petit bâtiment suffisamment solide pour protéger les habitants du lieu en cas de danger. C’est sur l’emplacement de cette Salle ou à proximité que fut construit l’actuel château, construction qui pourrait être contemporaine de celle de l’église. Fin XVIIe siècle les seigneurs se retirent sur leurs terres et font des travaux d’embellissement) Bernard Aton désirait réunir les principaux seigneurs de sa vicomté à son entourage et pour cela, créa des châtellenies à titre de fiefs. « Quarante deux fiefs nobiliaires » sont institués autour de Rhedae. Avec le peu d’importance que représentait le fief de Montazels, tout laisse à penser qu’il dépendait du noble, « propriétaire » de Rhedae. Louis Fédié nous révèle le nom d’Altopol, sans aucune précision sur les sources sur lesquelles il s’appuie et qui peut correspondre à Guillaume Pierre d’Hautpoul.

De nos jours une rue du vieux village porte le nom de « rue de la trigasallo » les vieux habitants prétendent que ce nom dériverait de l’occitan trigar signifiant trier car autrefois les paysans venaient, disent-ils, y récupérer les brebis qu’ils avaient confié au berger communal. En fait le compoix de Montazels de 1700 (consultable aux Archives Départementales) donne de ce toponyme une forme plus intelligible : « tras la sallo » qui signifie « derrière la Salle ». Au Moyen Âge, la sala désignait la grande salle d’apparat d’un château. De fait, le château actuel édifié au XVIIe siècle est implanté à l’emplacement d’une fortification des XIIe et XIIIe siècles dont il subsiste encore d’importantes élévations.

Fin XVIIe siècle les seigneurs se retirent sur leurs terres et font des travaux d’embellissement)

À la fin du XIXe siècle, la culture principale était la vigne qui occupait 323 hectares (soit 2000 hectolitres de vin), mais également des cultures de pêchers, abricotiers, figuiers, cerisiers (guignes), pommiers, poiriers, grenadiers. L’olivier était également présent sur les coteaux avec une récolte d’environ 10 quintaux d’huile par an1

 

Lieux incontournables:

Château de Montazels
Église Sainte-Cécile 1004
Le Griffoul vers 1750
La chapelle de 1834

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