Événements > Laurac

Laurac

Laurac est une commune française située dans le département de l’Aude et la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées. Elle est la capitale du Lauragais jusqu’au XIVe siècle. Les habitants de Laurac sont les lauracois et lauracoises1. La carte de Cassini mentionne « Laurac le grand », cependant, administrativement parlant, le village s’appelle toujours Laurac. Ce nom est peut-être utilisé pour le différencier de Laurac-en-Vivarais en Ardèche.

Le village, établi sur une petite colline, est un castrum médiéval dont les ruelles entourent le sommet sur lequel se situe l’église fortifiée édifiée à proximité de l’ancien château qui a donné son nom au Lauragais. Il se situe sur un relief surplombant la plaine du Lauragais et est inscrit à l’inventaire des sites pittoresques de l’Aude depuis le 26 avril 19462. Laurac est située à 10 km de Fanjeaux, à 12 km de Castelnaudary, à 24 km de Belpech et à 25 km de Mirepoix en Pays Lauragais.

La commune est arrosée par l’Hers-Mort qui y prend sa source ainsi que par le Ruisseau de Lauzil et le Ruisseau de Releytou

Autrefois fortifié et doté de chevaliers, il a donné son nom au Lauragais. C’était une ancienne forteresse, datant du VIIIe siècle dont les seuls restes sont la porte Saliége et quelques bouts de remparts.

Pendant longtemps le château appartient aux vicomtes de Carcassonne. Puis il appartient à Guillaume IV de Toulouse qui, en 1071, les donna en fief au comte de Barcelone. En 1179, le roi d’Aragon donne à Roger II de Béziers le château de Laurac et le Lauragais. Mais en 1211, Simon de Montfort s’empare du château de Laurac.

En 1213, le comte Raymond VI de Toulouse remet entre les mains du roi le château de Laurac. De 1226 à 1238, Bernard-Othon est seigneur de Laurac. En 1233, il construit de nouveaux murs d’enceinte et agrandit les fortifications. Le Lauragais est alors érigé en comté en 1478 et donné en échange à Bertrand de La Tour. Catherine de Médicis devient comtesse du Lauragais4. Après le XIVe siècle, la capitale du Lauragais se déplace vers Castelnaudary et Saint-Papoul qui ont plus d’influences5.

Comme dans beaucoup d’autres villages français, on constate que les symboles de la royauté (fleur de lys notamment) qui ornaient les édifices et les registres administratifs ont été détruits lors de la Révolution.

 

Lieux incontournables:

Restes de remparts de l’enceinte médiévale.
Église castrale Saint-Laurent du XIIIe siècle possédant un arc triomphal roman, des sculptures datant de la Renaissance, un maître-autel en marbre, un chemin de croix et un tableau bois sculpté. Sur son porche est sculpté les armoiries sur le frontispice du portail d’entrée dont l’arbre de l’écusson est un laurier, emblème de la gloire et du succès. L’église de Laurac, si elle est encore en travaux est caractérisée par son porche, qui lorsqu’on le traverse du regard, laisse entrevoir à mi-vision le Christ sur sa croix, ce qui représente une scène remarquable. En effet, regarder au travers du porche permet de voir la lumière jusqu’au lointain, et en plein milieu de cette clarté qui jaillit de l’ombre, apparaît le Christ.
Porte Saliège du VIIIe siècle gardait l’entrée du village. Elle était constituée par des panneaux de bois épais garnis de plaques de fer.
Mur dit de Blanche de Laurac (Blanche de Paracols) parfaite de la région, témoignage du catharisme.
Malemort est l’emplacement de trois gibets du XIe siècle et témoin du massacre de la Saint-Barthélemy.

Y aller