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Château de QuéribusCucugnan (en occitan : Cucunhan) est une commune française, située dans le département de l’Aude en région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées.
Ses habitants sont appelés les Cucugnanais.
Commune des Corbières située au pied du mont Tauch sur le Verdouble et sur le terroir viticole Corbières (AOC).
Le Grau de Maury, col situé à 432 mètres, permet d’accéder à Cucugnan en provenance de Maury.
Cucuniano est mentionné par écrit pour la première fois en 951, lorsque le comte du Razès, Roger Ier de Carcassonne fait don d’une partie du territoire de Cucugnan à l’abbaye de Lagrasse. Le territoire de Cucugnan fait alors partie du pagus du Perpertusès, division administrative du comté du Razès, alors sous la souveraineté des Carolingiens.
Vers 863-864, le conté du Razès passe aux mains du comte de Carcassonne.
Après la guerre du Razès, qui débute en 981, le comte de Besalú prend en main, vers 1010, le commandement du Perapertusès.
À la fin du Xe siècle, l’émiettement du pouvoir carolingien entraine la multiplication des forteresses sur les hauteurs telles que Quéribus et Peyrepertuse.
En 1070, Cucugnan est cité lors des serments prêtés au comte de Besalú par les nobles.
En 1111, Peyrepertuse et tout le territoire qui lui appartient, dont Cucugnan, entrent dans le domaine du comte de Barcelone
En 1140, Bérenger de Peyrepertuse rend hommage au comte de Barcelone pour la Forteda de Cucuniano. Un ouvrage fortifié, dépendant des seigneurs de Peyrepertuse, est mentionné dès le début du XIIe siècle.
En 1193, le seigneur de Cucugnan est cité pour la première fois. Il fait partie de la branche cadette des seigneurs de Peyrepertuse.
De 1209 à 1255, pendant la croisade des Albigeois, le seigneur de Peyrepertuse se joint à la résistance languedocienne, puis se soumet au roi de France saint Louis en même temps que le comte de Toulouse en 1241.
En 1258, le traité de Corbeil, entre les royaumes de France et d’Aragon, fixe la frontière dans le Fenouillèdes. Cucugnan sera ainsi en première ligne lors des guerres contre les Espagnols jusqu’au traité des Pyrénées de 1659.
À la fin du XVe siècle Cucugnan est détruit. Le traité des Pyrénées mettra fin à cette situation avec l’annexion par la France du Roussillon.
Au XVIe siècle, un nouveau village voit le jour au-dessous du village médiéval totalement ruiné. En 1692, les archives font état d’une maison du seigneur, qui était située, selon la tradition orale, en face de l’église actuelle. Ce village semblait fortifié comme semble l’attester une porte fortifiée située à l’ouest.
En 2013, la commune comptait 133 habitants. L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année
Lieu incontournable:
Cucugnan est dans une plaine à laquelle on accède par le grau de Maury qui est dominé et qui fut contrôlé par le château de Quéribus, dernière citadelle Cathare et sentinelle française aux portes de l’Espagne jusqu’en 1659 (traité des Pyrénées, déplaçant la frontière à la chaîne des Albères).
Cucugnan est un village artisanal, surmonté par l’église Saint-Julien-et-Sainte-Basilisse mentionnée pour la première fois en 1360 et abritant une Vierge enceinte.
Les vestiges d’un castrum sont encore visibles au-dessus du Moulin d’Omer en activité. La commune de Cucugnan dévoile dans ses montagnes et sa garrigue une multitude de bâtiments anciens (XIIIe).
Tout au sommet du village, le moulin seigneurial avait été préservé à la suite de la Révolution française. Particularité remarquable de ce moulin, il bénéficie toujours d’un droit de mouture et d’un contingent de 837 quintaux. Les conditions aérologiques exceptionnelles de la vallée du Triby et de la fréquence des jours ventés ont permis sa remise en exploitation en début 2006. La chaîne complète du grain au pain peut être un but de visite.
Moulin d’Omer
Le moulin surplombant le village et remis en exploitation en 2006
Le moulin est bâti à même le rocher en pente, au-dessus de trois anciennes aires de battage.
Ce moulin à vent qui est mentionné sur des documents d’archives en 1692, appartient, alors, aux seigneurs de Cucugnan et le restera jusqu’à la Révolution.
En 1838, il est en ruine.
En 2003, le bâtiment et le mécanisme sont réhabilités. Ses ailes, en frêne habillées de toile, s’orientent grâce à un toit pivotant. La poutre maîtresse est en chêne, les engrenages sont en buis et les meules en granit.
Église Saint-Julien-et-Sainte-Basilisse
Le vocable4 de l’église laisse à penser qu’un bâtiment religieux existait à l’époque carolingienne, sans impliquer pour autant la présence d’un habitat regroupé. Toutefois l’église est mentionnée à partir de 1360.
Quand les seigneurs de Cucugnan affirment leur pouvoir, le lieu de culte est déplacé dans leur château en haut du village.
Cette église, très détériorée, est démolie vers 1860. Ses pierres servent à la construction de l’église actuelle qui a été restaurée en 1991.
Cette nouvelle église de style néo-gothique est composée d’une nef à trois travées, d’un chœur polygonal, de deux chapelles formant transept et un clocher.
Château de Quéribus
Article détaillé : Château de Quéribus.
Gardien du Grau de Maury, Quéribus est perché sur un étroit piton rocheux à 728 mètres d’altitude. Il surveille le massif des Corbières, la Fenouillèdes et la plaine du Roussillon.
Ce château est mentionné pour la première fois en 1020, sur le testament de Bernard Taillefer, comte de Besalú.
En 1111, le territoire entre dans le domaine du comte de Barcelone et garde la frontière nord du royaume d’Aragon.
Lors de la croisade des Albigeois, le château abrite les religieux cathares, Benoit de Termes, diacre du Razès s’y réfugie et y meurt en 1241. En 1255, défendu par le chevalier Chabert de Barbeira le château tombe aux mains des croisés français d’Olivier de Termes et entre dans le royaume de France.
En 1258, avec le traité de Corbeil qui fixe la frontière dans le Fenouillèdes, Quéribus devient une pièce maitresse du dispositif défensif français, dont le centre de commandement est Carcassonne. Il est l’un des cinq fils de Carcassonne : Queribus, Aguilar, Peyrepertuse, Puilaurens et Termes.
Entièrement reconstruit par les rois de France à la fin du XIIIe et XIVe siècle, il perd son intérêt stratégique en 1659 lors du traité des Pyrénées.
Le château de Quéribus est classé monument historique depuis le 11 octobre 1907.
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