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Village Cenne-MonestiésCenne-Monestiés est une commune française, située dans le département de l’Aude en région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées.
Ses habitants sont appelés les Cennois.
Commune située dans le Lauragais près de la Montagne Noire et du parc naturel régional du Haut-Languedoc sur le Lampy.
Cenne-Monestiés est composée de deux communes : Cenne et Monestiés. Dès 950 on connaît Monestiés. La communauté est située sur la rive gauche du Lampy, elle est composée de plusieurs fermes. L’église, la résidence du camérier et le cimetière tiennent lieu de village, des moulins fariniers sont construits sur les rives du Lampy.
Vers 1150 commence la construction de la Bastide de Cenne sur la rive droite du Lampy au lieu dit Silva Rotunda. En 1355 la région est dévastée par le Prince Noir Édouard, Prince de Galles fils aîné du roi Édouard III roi d’Angleterre. Le 2 novembre 1355 l’avant-garde brûle et pille Alzonne pendant qu’une colonne brûle Villespy, Carlipa et Monestiés. Des moulins fariniers sont transformés en moulins foulons pour le travail de la laine. Des fabriques se construisent le long du Lampy (dont une datée de 1610 est toujours là). Cenne subit les guerres de religion, les luthériens (nom utilisé avant celui de Huguenot) de Revel et Saint Félix pillent et brûlent la bastide. Selon le chroniqueur de l’époque «de ce qui était une grande et belle ville avec des rues tirées au cordeau, il ne reste que quelques maisons ».
De 1600 à 1700 Cenne compte environ 1 400 habitants, les qualités physico-chimiques de l’eau du Lampy font sa renommée, les produits fabriqués sont d’excellente qualité et exportés en Italie, Suisse et Allemagne. Fait exceptionnel : en 1660 les habitants de Cenne ont la faculté de pêche et de chasse sans aucune licence d’un supérieur, pour 5 sols par an ils ont le droit de travailler des terres. Louis XIV octroie les armoiries à Cenne et Monestiés.
Pendant le siècle suivant l’industrie continuer à prospérer. En 1741, les élus cennois s’élèvent contre la construction du barrage du Lampy destiné à dévier les eaux de la montagne Noire vers le canal du Midi. Ils demandent au Roi la démolition de la partie construite car ils craignent que le débit de l’eau soit insuffisant.
En 1810 Napoléon Ier décrète que Cenne et Monestiés ne feront qu’une seule et même commune.
Le XIXe siècle voit Cenne-Monestiés se développer davantage encore. Plus de 1 000 ouvriers travaillent dans les usines. Le canal du Midi prend les eaux du Lampy qui servait à alimenter les machines de Cenne-Monestiès ce qui entraîne la mise au chômage des ouvriers durant 3 à 4 mois par an pendant les périodes de sécheresse en été et à l’automne. Un barrage communal est mis en eau en 1885 pour remédier à la fermeture des usines.
En 1703 les armoiries sont : Monestiés : sont d’argent flanquées d’azur (armorial général Languedoc, généralité de Montpellier Carcassonne numéro 287 du registre bibliothèque impériale).
Cenne : armoiries en 1703 de la communauté des habitants de Cenne « barrée d’or et de sable de 4 pièces » (armorial général Languedoc généralité de Toulouse numéro 286 du registre bibliothèque impériale) Nul ne sait pourquoi le blason de Monestiés a été tronqué pour ne garder que le flanc senestre du blason.
En 2013, la commune comptait 395 habitants. L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année
Lieu incontournable:
La commune est propriétaire d’un grand barrage qui retient les eaux depuis 1885.
Vers 1870 une étude est diligentée par les Ponts et Chaussées en vue de trouver un site sur lequel on puisse construire un barrage réservoir. Avec l’aide de l’État et du conseil général le barrage est construit et mis en eau en 1885.
Lavoir municipal : à la suite de la construction du barrage la mairie a décidé pour le bien de la communauté la création du lavoir municipal (date de construction : 1888).
Bâtiment de style néo classique qui s’inscrit dans le courant architectural du XIXe siècle. La façade principale est ouverte avec deux arcades en plein cintre héritée de l’architecture florentine de la renaissance. Le fronton néo classique repose sur une épaisse corniche en pierres taillées où figurent les noms des élus ayant présidé à la commande de l’édifice.
Église Sainte-Marie : patronne de Cenne-Monestiès est dédiée à la Vierge, fête de l’Assomption. Elle dépend actuellement de Saint-Papoul.
Les premiers textes connus concernant l’église de Cenne font référence à : « Baillivia nove bastide de Senna, 1287(C.R. 28439), puis en 1347 à la dénomination ecclésia parochialis de Cena quae vix sufficit ad victum rectorum (arch. Vat. Collect.). En 1781 elle est connue sous la dénomination de Céne (c ; dioc ; Carcassonne).
Monestiès (ancienne communauté et consulat) ancienne paroisse de Saint Martin, jusqu’au 5 septembre 1756, date de son annexion à la paroisse de Cenne, le bénéfice cure a été annexé à l’office de chambrier de l’abbaye de Montolieu, sénéchaussée de Carcassonne. En 1789, l’église de Monestiès (appelée Saint-Martin de Monestiès) est à usage de grange. Les premiers écrits concernant cette église remontent à l’an 950 sous le nom de Monasterium qui vocatur S. Martini (Mah. I, 78).
L’église Sainte-Marie actuelle en pierres apparentes date de 1566. Elle a été réparée et presque remise à neuf en 1870. Le clocher carré, rappelant l’architecture d’un pigeonnier, présente la particularité d’être excentré par rapport à la nef. Un carillon de neuf cloches, encore existant, a été mis en place en 1854. À l’intérieur, on peut admirer une vierge antique en bois qui fut très vénérée. Elle fut offerte à Cenne par le cardinal Ponte Combo en 1660 (sources : Fondation du Patrimoine).
ancienne usine agricole
L’église Sainte-Marie se compose de deux parties distinctes. La plus ancienne qui correspond au chœur et peut être aux chapelles latérales, remonte probablement à la fin du XVIe siècle (l’édifice originel ayant été très endommagé durant les guerres de religion). La plus récente qui correspond à la nef, date du XIXe siècle (murs dressés selon un appareil en « blocage » renforcé par des éléments structurants soigneusement appareillés et travées couvertes de fausses voûtes à structure en lattis plâtrés sur armatures de bois (sources : Conseil d’architecture d’urbanisme et de l’environnement). Les fonts baptismaux en forme de coquille saint Jacques sont en marbre de Caunes – Minervois.
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